mercredi 20 janvier 2010

11) 7 NOVEMBRE 2009 DAKAR - SALOUM 60 MN

L’heure de départ est fixée à 6h du matin afin d’arriver de jour sur le mouillage.
Une fois au waypoint donné par l’organisation du Rallye nous devons attendre la pirogue qui nous guidera jusqu’au point de mouillage car les bancs de sable se déplacent et nous ne pouvons nous fier aux cartes. Nous formerons des convois d’une dizaine de bateaux devant le village de Djifere.
Nous jetons l’ancre devant le campement de Hakuna Matata, petit village de pêcheurs et assistons au retour de la pêche de plusieurs pirogues sous un magnifique coucher de soleil.

Le lendemain nous partons en annexe en compagnie d’autres bateaux du Rallye afin d’explorer la mangrove.


Le Sine Saloum forme une région plate et marécageuse recouverte par les eaux du fleuve Saloum et les bolongs, ces bras où se marient fleuve et mer. La mangrove, milieu hostile pour l’homme, sert de refuge à des milliers d’animauxe t particulièrement aux oiseaux Elle constitue le milieu typique du Sine Saloum.
Le palétuvier est à l’origine de la formation de la mangrove, ses racines s’enfoncent dans la vase, des huitres y sont accrochées. Il est le seul arbre à s’avancer en milieu marin.

En fin d’après-midi nous partons visiter le village. Les habitants sont souriants et tranquilles. Personne ne vient nous solliciter comme à Dakar, quel contraste!






Le soir pratiquement tous les participants du rallye mangent au campement.
Les responsables du campements ont organisé un méchoui.
Nous aurons également la surprise d’assister à un spectacle de danse.
Nous passons une très bonne soirée et sommes totalement imprégnés de l’ambiance africaine.


Le jour suivant Marc, Cyril et Alexy décident de partir avec des locaux et leur pirogue pour une pêche dans le Saloum.



 Quant à moi j’embarque sur MaheSadry qui a décidé de remonter le Saloum pour visiter d’autres villages.
Le faible tirant d’eau du catamaran nous permet de nous enfoncer dans la mangrove.
Nous jetons l’ancre devant le village de Moundé , et sommes rapidement accueillis par de nombreux enfants qui nous guident à travers les ruelles. Nous visitons leur école composée de deux salles de classe. Les jeunes filles sont voilées et nous n’osons pas prendre des photos mais celles-ci nous sollicitent.



Sans le vouloir nous mettons tout de même un peu la pagaille car les enfants s’excitent, ils veulent tous une photo. Nous nous excusons auprès du professeur d’avoir dissipé la classe et continuons notre visite.
Nous rentrons en fin d’après-midi au campement d’Hakuna Matata, les hommes sont déjà de retour et ont fait une belle pêche. Ils se sont mis d’accord avec les pêcheurs et ceux-ci vont nous préparer le Tié-bou -dienne avec le poisson pêché. Il s’agit du plat national , poisson accompagné d’oignons, de sauce tomate, de légumes et de riz cassé.
Nous ne rentrons pas tard car le retour vers Dakar est prévu pour le lendemain à
6 heures du matin.

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