lundi 29 mars 2010

19) SALVADOR DE BAHIA - JOAO PESSOA 450 MN

Nous larguons les amarres pour la dernière fois car c’était le dernier ponton jusqu’à la fin du rallye. Nous serons maintenant toujours au mouillage.


Cela faisait maintenant plus d’un mois que nous étions sur Salvador et avions pris quelques habitudes de sédentarité, nous devons reprendre nos repères vite oubliés.

450 miles nous séparent de Joao Pessoa, nous passerons donc trois nuits en mer, nous avions pris l’habitude d’avoir des nuits complètes et la perspective des quarts ne m’enchante guère…

Le vent n’est pas au rendez-vous et nous décidons de tirer un grand bord au moteur afin de nous éloigner de la côte pour toucher le vent.

Nous avons pris la bonne option car nous avons bientôt 10 nœuds de vent du sud est. Nous sommes au prés mais ce n’est pas violent donc tout va bien.

Les lignes sont à l’eau et une première bonite accroche, nous jouons les difficiles et la rejetons car la bonite en carpaccio n’est pas top.

Nous avons bientôt une deuxième touche mais nous avons été doublés par plus rapide que nous : seul la tête d’un thazard coupée nette est accrochée à l’hameçon, le corps a été englouti par un plus gros poisson . Mais quelques minutes plus tard notre vœu est réalisé : un thon mord à l’hameçon et finit en carpaccio.

Nous arrivons au waypoint d’atterrissage dans l’après-midi. Nous n’avons plus qu’à suivre les waypoints préconisés par le rallye pour arriver sur la zone de mouillage.


Joao Pessoa est une ville du littoral au bout d’une lagune de 4 milles parallèle à la mer.

Nous mouillerons devant la marina de Jacaré sur le Rio Paraiba, nous ne sommes plus en mer mais sur une rivière et cela a beaucoup de charme., une certaine sérénité règne ici. D’autant plus qu’en mettant pied à terre nous entendons le « Boléro de Ravel », extraordinaire non? D’où cela peut-il venir? Nicolas nous renseigne aussitôt : chaque soir au moment du coucher de soleil un homme monte dans sa barque et joue le « Boléro de Ravel » avec son saxophone accompagné d’un fond musical. Cela est devenu une véritable manne à touristes, des dizaines d’autobus conduisent les gens sur les lieux pour admirer le coucher de soleil au son du Boléro. Cela fait trente ans que ça dure, incroyable non!!! Ce phénomène débuta paraît-il avec un navigateur arrivé sur Jacaré qui joua le morceau sur son saxophone il y a de cela trente ans.


Nous partons une journée en excursion pour visiter la distillerie de Cachaça Voluptia, une cachaça de très bonne qualité permettant de préparer une très bonne caipirinha. L’accueil est excellent et la visite très intéressante. Une équipe de télévision Brésilienne est sur place et profite pour nous interviewer.



A l’aller et au retour nous visitons deux petites villes dont les façades des maisons sont très colorées.



Nous partirons également pour une journée typiquement brésilienne en compagnie de nombreux participants du rallye.


Nous rejoindrons un bateau à étage qui nous attend du côté mer. Nous resterons la journée à bord avec deux arrêts baignades (un côté mer et un côté rivière), un très bon repas typiquement brésilien nous sera servi à bord avec caïpirinha à volonté et musique non stop. Il y a une super ambiance, la journée se termine avec une arrivée sur le mouillage pour le coucher de soleil au son du « Boléro de Ravel », la vie est toujours aussi belle…



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